mardi 24 novembre 2009

Les messagers de l'âme [Vidéo]


L'homme, au début de son existence, est un être utérin embryonnaire. C'est pendant cette période utérine qu'il reçoit des dons et des moyens destinés à son existence humaine. Les forces et les pouvoirs nécessaires dans ce monde-ci sont donc attribués en cette période prénatale. En ce monde-ci, il aura besoin d'yeux : il les a reçus potentiellement dans l'autre. Il aura besoin d'oreilles : il les a obtenues depuis l'autre, toutes prêtes à fonctionner dès sa nouvelle vie. Les pouvoirs indispensables en ce monde lui furent conférés dans le monde utérin. Par conséquent, il doit aussi en ce monde terrestre se préparer pour la vie future. Les choses dont il aura besoin dans le monde du Royaume, il doit les obtenir ici-bas. De la même façon qu'il se prépare dans le sein de sa mère en y acquérant les forces qui seront nécessaires dans sa sphère d'existence, de même les forces indispensables à sa vie divine doivent être obtenues potentiellement en ce bas monde.
(L'art divin de vivre, 1970, p.21 et p.29 )

Science et supercherie


Il fut un temps où la plupart d'entre nous croyaient que la nourriture que nous mangions était essentiellement saine, nutritive et dépourvue de dangereux produits chimiques, que l'on pouvait faire confiance à la publicité et que les labels apposés sur les produits d'alimentation étaient une garantie indiscutable de leur contenu et de leur qualité. Il fut un temps où le monde entier croyait à l'intégrité des chefs d'Etat, des politiciens et des élus locaux, où nous pensions que nos enfants recevaient une éducation solide à l'école publique. Il fut un temps où beaucoup d'entre nous croyaient que l'énergie atomique servait à des fins pacifiques, inoffensives et salutaires, pour une société saine et heureuse.
Mais voilà que depuis peu nos illusions ont été dissipées.
Les révélations répétées de fraude à grande échelle envers le consommateur, de l'existence d'énormes quantités de déchets toxiques et de scandales dans le monde politique ont sapé notre crédulité d'antan. Nous savons désormais que les publicistes et les médias savent user avec une habilité sans précédent de l'imagination et de la supercherie pour voiler la vérité à tel point qu'il devient impossible de faire la distinction entre la substance et le substitut, la réalité et l'illusion.

De semblables mystifications s'introduisent également dans le domaine de la science, que l'on a considéré pendant si longtemps comme le sanctuaire même de la vérité et de l'honnêteté. Beaucoup de savants propagent de nos jours l'idée que la vie vient de la matière, et que l'être humain n'est qu'un composé de molécules inconscientes.

Ils sont toutefois incapables d'en fournir la preuve expérimentale ou théorique. En fait, leur certitude est essentiellement basée sur leur foi en leurs conjectures, malgré les rapports scientifiques de toutes sortes qui les contrecarrent.

Bien qu'assaillis de doutes et de divisions internes, les savants modernes ont néanmoins réussi à présenter au public non scientifique un front uni.
Cette attitude ressemble étrangement à celle des pires imposteurs du monde politique et commercial.

Par exemple, en dépit de l'indignation manifestée par les populations en découvrant que les savants cachaient leurs difficultés à maintenir les mesure de sécurité dans les bases nucléaires, les puissances scientifiques et politiques poursuivent leurs expériences nucléaires tout en reconnaissant maintenant ouvertement qu'il n'existe aucun moyen sûr de traiter les déchets radioactifs.

Dans les ouvrages de vulgarisation comme dans les manuels scolaires, les savants présentent leur explication de l'origine matérielle de la vie comme la seule conclusion scientifique possible. Ils proclament qu'aucune autre théorie ne peut être acceptée scientifiquement. C'est ainsi que, dès le plus jeune âge, tout le monde se voit enseigner que la vie est venue graduellement d'éléments chimiques, d'une "soupe primordiale" composée d'amino-acides, de protéines et autres ingrédients essentiels. Pourtant, dans leurs journaux et au cours de leurs discussions privées, ces mêmes savants reconnaissent que leur théorie comporte des lacunes graves, parfois insurmontables. Par exemple, certains aspects des mécanismes de programmation de l'ADN jettent un doute sérieux sur la théorie de l'évolution. Le célèbre biologiste W.H. Thorpe écrit: "Nous allons donc sans doute devoir faire face à la possibilité que l'origine de la vie, de même que l'origine de l'univers, devienne une barrière infranchissable pour la science, une masse rocheuse qui résiste à toutes les tentatives de réduire la biologie à de la physique ou à de la chimie." Jacques Monod, pourtant défenseur convaincu de la théorie de l'évolution, a dû reconnaître ces mêmes difficultés.

Le prix Nobel de Physique Eugène Wigner a montré que la probabilité de l'existence d'une unité se reproduisant d'elle-même est nulle. Puisque l'aptitude à se reproduire est une des caractéristiques fondamentales de tout organisme vivant, Wigner conclut que notre compréhension actuelle de la physique et de la chimie ne nous permet pas d'expliquer le phénomène de la vie. Le biologiste moléculaire Herbert Yockey a démontré par la théorie de l'information que même une molécule informationnelle simple telle que le cytochrome C (que dire d'organismes complexes) n'aurait pas pu surgir par hasard pendant toute la durée de vie supposée de la terre: "Il faut donc conclure que, contrairement aux notions établies actuelles, le scénario qui décrirait l'origine de la vie sur terre sous l'effet du hasard et de causes naturelles, sur la base de faits et non de convictions, n'a pas encore été écrit."

Ainsi pouvons-nous voir que beaucoup de savants ont, d'un côté, la conviction profonde que la vie vient de la matière, mais que d'un autre côté, ils admettent n'avoir pas de preuve pour confirmer leur théorie et que celle-ci se heurte à un grand nombre de problèmes insurmontables. Ils sont convaincus que la vie est venue de la matière et qu'elle est réductible en matière, mais ils confessent simultanément avoir des données scientifiques insuffisantes pour appuyer leurs dires. Leur théorie est donc de l'a priori: elle évince la méthode scientifique et la science elle-même. Ils ont l'espoir fervent, presque messianique, qu'un jour, d'une façon ou d'une autre, quelqu'un sera en mesure de la valider et, en attendant ce jour leur foi reste inébranlable.

D'étonnants progrès technologiques ont donné aux savants modernes une aura d'infaillibilité. Aussi, lorsqu'ils présentent des théories sur l'origine de la vie qui n'ont pas encore été prouvées et qui ne sont pas prouvables, la masse des gens a tendance à les croire aveuglément. Dans son livre "Passages About Earth" William Irwin Thompson, le célèbre philosophe social américain, écrit: "De même que dans le passé nul ne pouvait braver le pouvoir de l'Eglise sans risquer la damnation, de nos jours, nul ne peut braver le pouvoir de la science sans être taxé d'irrationalité ou de démence." Comme le dit très justement le botaniste Garett Hardin, quiconque remet en question le statut de Darwin "attire inévitablement sur lui l’œil inquisiteur du psychiatre."

Pourtant dans le passé comme dans le présent, nombre de savants ont osé et osent encore affronter l'opinion majoritaire. Devant la croyance établie dans la théorie du "big bang" selon laquelle les planètes, les galaxies, et toute vie consciente émergèrent d'une grande explosion à l'aube des temps, le Docteur en Biologie Edwin Godwin compare les chances qu'aurait une planète comme la nôtre de résulter d'un "big bang" à celles qu'auraient la rédaction et l'impression d'un dictionnaire de résulter de l'explosion d'une imprimerie. Dans l'ambiance athée du monde scientifique, Einstein notait: "Quiconque est sérieusement engagé dans la recherche scientifique devient convaincu qu'une intelligence est manifestement présente dans les lois de la nature, un esprit infiniment supérieur à celui de l'homme, devant lequel nous devons, nous, avec nos modestes pouvoirs, reconnaître humblement notre petitesse."

Certains savants veulent enlever toute crédibilité aux anciens Textes de l'Inde en les taxant de légendes écrites par des peuples primitifs. Mais comment des primitifs auraient-ils pu écrire dans un langage si complexe dans sa grammaire, sa composition et ses règles poétiques, qu'il faut douze ans à un linguiste pour l'assimiler parfaitement? Quels primitifs auraient pu formuler les divisions du temps allant du dix-millième d'une seconde à la durée de l'univers? Comment des peuplades ignorantes auraient-elles pu décrire, voici des milliers d'années, des planètes que les savants modernes n'ont découvertes que récemment et donner des exposés détaillés de l'atome et de l'énergie atomique? Les Ecritures védiques peuvent elles être considérées comme le fruit d'une civilisation primitive quand elles donnent des informations précises et élaborées sur des sujets aussi complexes que la médecine, l'astronomie, la psychologie, l'architecture, la politique, les armes nucléaires et l'aviation? Leur valeur a été reconnue par nombre de savants, philosophes et écrivains qui les ont consultées dans le passé, comme Einstein, Schopenhauer, Kant, Hegel, Emerson, Schweitzer, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Gandhi, Malraux, etc., et par ceux qui aujourd'hui encore y cherchent des réponses aux grandes questions de l'univers.

(Introduction à "La vie vient de la vie" des editions BBT)

samedi 21 novembre 2009

lundi 16 novembre 2009

Patrick Burensteinas, l'Alchimie. (clic)



Auteur, conférencier et formateur international, Patrick Burensteinas est reconnu autant pour son enthousiasme, sa convivialité et son esprit de synthèse que pour sa faculté à vulgariser les principes et notions de l'Alchimie.

Scientifique de formation, il s'est très jeune intéressé à l'Alchimie, trouvant dans cette science une résonance avec ses propres recherches. Pour lui il, n'y a pas de différence entre la science et l'Alchimie; ce ne sont que deux points de vue différents .

« L'Alchimie est pour moi, un moyen pour l'homme de retrouver sa place, de renouer le dialogue avec la nature et avec lui-même, non pas dans une vision magico-lyrique, mais dans un monde bien réel. Notre vision ne s'arrête pas à notre savoir, elle nous pousse vers la connaissance. »

Travaillant sur les rapports entre la matière et l'énergie, entre l'homme et l'univers, il en déduit une thérapeutique originale qui est une application directe des principes de l'Alchimie à l'homme : c'est la Trame.

Il codifie cette méthode dans le livre : La Trame, se soigner par l'énergie du monde.

Il publie également aux éditions du Mercure Dauphinois :
- Le disciple, trois contes alchimiques
- De la Matière à la Lumière

Il participe également à la série de 7 films Le Voyage Alchimique de Bruxelles à Saint-Jacques de Compostelle réalisée par Georges Combe. C'est un grand voyage initiatique en 7 étapes :
- la Grand'Place de Bruxelles
- la cathédrale de Chartres
- le Mont Saint-Michel
- Rocamadour
- Saint-Jacques de Compostelle
- Paris et Nicolas Flamel
- Notre-Dame de Paris
Sept lieux qui vont vous familiariser avec les secrets du Grand Oeuvre à la lumière des travaux de l'alchimiste dans son laboratoire.

Il est membre expert du comité scientifique d'Afrique initiatives en tant que spécialiste des médecines traditionnelles.

Pour en savoir plus sur les activités proposées par Patrick Burensteinas, visitez son site internet :

http://www.orifaber.fr

dimanche 15 novembre 2009

E M I

Les mondes de Dieu par Bahà'u'llàh.

Quant à la question concernant les mondes de Dieu, sache, en vérité, que ces mondes sont infinis dans leurs nombres autant que dans leur étendue.
Nul ne peut les compter ni les embrasser, si ce n'est Dieu, l'Omniscient, le Très-Sage.

Considère ton état quand tu es endormi.
En vérité,
le phénomène du sommeil est le plus mystérieux des signes de Dieu parmi les hommes
- s'ils voulaient méditer cela.

Admire comment, après un laps de temps considérable, se réalise pleinement ce que tu as vu en rêve.
Si le monde où tu t'es trouvé dans ton songe était identique à celui dans lequel tu vis en état de veille, l'événement que tu as vu en rêve eût transpiré dans ce dernier monde au moment même que tu l'as rêvé.
Et toi-même une fois réveillé tu en aurais aussitôt été témoin.
Comme tel n'est pas le cas, il faut nécessairement que le monde où tu vis soit différent du monde dont tu as fait l'expérience dans ton rêve.

Ce dernier monde n'a, lui, ni commencement ni fin.
Il serait vrai de dire qu'un tel monde se trouve, par le décret de Dieu, au-dedans de toi, enveloppé dans ta personne.
Et l'on serait également fondé à soutenir que ton esprit, ayant franchi les limites du sommeil, rompu les amarres qui l'attachaient à la terre, a
- par la permission de Dieu
- traversé un royaume qui se trouve caché dans l'essentielle réalité du monde terrestre.

En vérité, je te le dis,
la création de Dieu embrasse des mondes indépendants de ce monde et des créatures différentes du dit monde.
Dans chacun de ces mondes et pour chacun d'eux, le Tout-puissant a établi un ordre de choses que nul ne peut sonder que Lui,
l'Omniscient,
le Très-Sage.

Médite sur ce que Nous t'avons révélé, afin de découvrir le dessein profond de Dieu, ton Seigneur et le Seigneur de tous les mondes.
Car dans cette Révélation sont amassés les trésors des divins mystères...

(Extraits des écrits de Bahà'u'llàh, édition 1979 révisée, LXXIX,(79) p.100 )

samedi 14 novembre 2009

L'immortelle réalité de l'âme par Abdu'l-Baha


A un ami qui lui demandait comment il fallait regarder la mort, 'Abdù-l-Bahà répondit : " Comment doit-on voir approcher le but de tout voyage ? N'est-ce pas avec espoir et confiance ? Eh bien, il en va de même pour ce voyage terrestre. Dans l'autre monde, l'homme se retrouvera libéré de la plupart des incapacités qui le diminuent actuellement ; ceux qui sont passés par la mort ont un monde à eux, mais ce monde n'est pas éloigné du nôtre. Leur tâche dans le Royaume est la nôtre, mais elle est sanctifiée de ce que nous appelons ici temps et espace. Ici, notre temps est fonction du soleil, mais s'il n'y avait plus ses levers et ses couchers, cette espèce de temps n'existerait plus pour l'homme. Ceux qui sont montés là-haut ont des attributs différents de ceux qui sont encore sur la terre, mais en fait il n'y a pas de réelle séparation.
Dans la prière, Il y a interpénétration d'états, mélange des conditions. Priez donc pour eux, ils prient pour vous. "
(L'art divin de vivre, 1970, p.215 )

vendredi 13 novembre 2009

E M I Dans le monde juif {2}

E M I Dans le monde Juif {1}

EMI Vision de la fin des temps et création de la nouvelle terre

L’expérience de vie après la mort de Louis Famoso en 1963

C’était en 1963. Je devais être libéré de la Marine en octobre. Après deux « campagnes » cela faisait du bien de retourner dans « le monde ». J’avais de l’argent dans les poches, des amis sur la plage, des endroits où aller et des femmes à rencontrer. La Californie, quel endroit superbe pour attendre une libération. Je voulais une voiture retourner chez moi en traversant les USA. ... (...)


(Texte suprimé car trop long. Ce qui nous intéresse vraiment est bien plus bas)

Le médecin a vu le grand trou sur le côté de la tête, il le nettoyait lorsque l’infirmier militaire qui se tenait à côté de moi lui a demandé s’il pouvait s’entraîner en recousant l’entaille de la main. Le médecin a répondu oui car il pensait que je n’allais de toute façon pas tenir le coup. Il a dit quelque chose concernant le fait de mettre une plaque dans ma tête, mais ayant perdu une énorme quantité de sang, il ne savait pas si j’allais survivre beaucoup plus longtemps. L’infirmière a demandé si elle devait faire venir l’aumônier de la base, le médecin a donc attrapé mes plaques d’identification. Quand il a lu « Agnostique » et Rhésus « O nég. », il a dit : « Je ne pense pas que ce garçon s’en serait soucié, mais appelez-le si vous voulez ! ». J’ai pensé qu’il s’agissait un manque de sensibilité, je n’étais pas non plus satisfait de l’infirmier militaire qui s’entraînait sur ma main, j’ai pensé : « Je devrais déposer plainte. », mais juste au moment ou ces pensées défilaient, je me suis mis à flotter en direction du plafond.


J’ai fini par réaliser que je contemplais une opération désespérée sur moi-même, je voyais maintenant le moi quasiment translucide qui flottait au dessus de tout cela. J’ai regardé tout autour alors que je flottais de plus en plus haut, j’ai remarqué la poussière sur les néons du bloc opératoire, j’ai pensé : « Quelqu’un va entendre parler de ça aussi ! », j’ai alors entendu le docteur dire : « Etiquetez-le et mettez le dans le sac. Infirmière, on ne va pas avoir besoin de cette plaque. Infirmier, avez-vous terminé avec cette main ? », celui-ci a répondu : « Oui Monsieur. ». Le médecin a poursuivi : « Bien, recouvrez-le avec le drap pour le moment, mon garçon. ». A cet instant j’ai compris ce qui arrivait au moi que je connaissais, mais je n’étais pas préparé à ce qui allait arriver au Moi que j’étais devenu. J’étais sur le point d’atteindre les filles, qui maintenant pleuraient et s’étreignaient les unes les autres, mais au lieu d’avancer, j’ai été entraîné en arrière et vers le haut.


Je n’avais aucun sentiment de peur, ni de perte, en fait tout ce que je ressentais c’était de l’émerveillement, de la curiosité et j’étais impatient de voir ce qui allait se passer. J’ai pénétré dans ce qui, pour moi, ressemblait au tunnel de Holland, sans les voitures ni la circulation, à son extrémité j’ai pu voir ce qui ressemblait à de la lumière. Il faisait sombre mais pas noir, la voie était légèrement illuminée par ce que j’ai cru être le soleil à l’autre bout.


Tandis que j’étais entraîné vers l’extrémité lumineuse du tunnel, je regardais attentivement autour de moi, insistant même en direction des recoins les plus sombres. J’ai dépassé ce que j’ai considéré comme des hommes très pieux faisant des gestes de prières pour leurs DIEUX. Ils étaient tous habillés de leurs plus belles tenues, robes, toges, coiffures, pagnes etc.. La plupart d’entre eux se situaient vers l’extérieur, sur les bords du tunnel, mais l’un d’eux, en direction duquel je paraissais flotter tout droit, semblait oriental avec un Fu Man Chu grisâtre, il était assis là au milieu du tunnel, les mains jointes et les jambes croisées. Comme je venais juste d’accomplir deux « campagnes » j’ai pensé qu’il devait représenter la dernière des religions que j’avais tenté de faire mienne.
J’ai eu une éducation catholique, mais j’ai délaissé cette religion à un âge précoce, j’en ai exploré beaucoup d’autres du Mian au Coran en passant par le Hopi ainsi que toutes les croyances indigènes des deux Amériques. Il semble qu’elles aient toutes été représentées là.


Lorsque j’ai flotté au niveau du moine juste au dessous de moi, j’ai pensé qu’en fait il me voyait, il a en effet amorcé un sourire furtif. Tous les autres hommes pieux marmonnaient des prières et bougeaient les bras en des gestes de bénédiction. J’ignorais s’ils bénissaient le tunnel ou moi. J’ai remarqué qu’en fait aucun d’eux n’était debout ni assis dans le tunnel, ils paraissaient plutôt léviter. Je voulais m’arrêter et parler à certains, peut-être poser quelques questions du genre : qui étaient-ils, depuis combien de temps étaient-ils là, mais j’étais entraîné plus loin vers la Lumière.


J’ai vu des filets de fumée que j’ai pensé être de l’encens, cela provenait de toutes les parties du Grand Tunnel, d’une extrémité à l’autre. Je voyais et je sentais, mais je n’avais pas encore de sensation de toucher, mes pieds n’étaient en effet pas au contact des parois du tunnel et je semblais voyager carrément au centre, dérivant vers l’extrémité.


Plus je m’approchais du bout du Tunnel, plus les choses étaient lumineuses, près du bout, j’ai eu l’impression de faire face à une immense toile venant juste d’être éclairé par le plus blanc des blancs.

Une toile vide, prête à être peinte, j’attendais cette peinture. Puis, en un instant, toute ma vie, depuis la naissance jusqu’au présent a défilé devant mes yeux, comme une lampe stroboscopique à demi vitesse.


Image après image, certaines parties en images fixes, ne serait-ce qu’une seconde, puis la suivante. J’ai eu l’impression d’être soumis à un test pour voir s’il s’agissait du moi qui était censé se trouver là, puis cela a pris fin aussi vite que cela avait commencé. La dernière scène était celle d’une masse de métal tournoyante, explosant finalement en flammes, je regardais à nouveau la toile. Tandis que je fixais la vaste blancheur, j’ai abaissé le regard vers mon corps afin de l’utiliser comme référence, je me suis alors rendu compte que les contours translucides avaient disparu. J’ai pensé : « Comment est-ce possible ? Fais-je maintenant partie de cette toile blanche et vide. ». Mais si c’était le cas, alors d’où venaient mes pensées pour poser ces questions.


Instantanément j’ai discerné une boule dorée brillante lumineuse venant dans ma direction. Elle grossissait en s’approchant, lorsqu’elle a atteint environ la taille d’un ballon de volley, face à moi et juste au dessus, elle a rayonné intensément et s’est transformée en un indescriptible Etre de pure LUMIERE, il lévitait juste devant moi.


Il était plus grand que la personne la plus grande que j’aie jamais vu, deux fois plus large que moi, mais proportionnée de manière parfaite atteignant une stature magnifique. Ses traits étaient comme tracés d’une fine plume. Les cheveux, le visage et la robe étaient dorés et fluides comme le serait une charge électrique, voire une charge nucléaire. C’était l’énergie personnifiée, alors que cette forme devenait plus massive, tout ce qui était derrière l’est également devenu. C’était comme si toute la toile blanche du bout du tunnel était maintenant vivante et que j’en faisais partie.


D’autres silhouettes sont apparues devant et derrière l’Etre et moi-même. Il y a bientôt eu de l’activité tout autour, au dessus et en dessous, de tous côtés, d’autres êtres, chacun de luminosité, de taille et de nuance différentes. Des structures et des paysages ont jailli de partout, tous dans un état cristallin, tous habités par ces êtres de lumière plus petits, certains ailés, la plupart ne l’étant pas, certains totalement formés, d’autres non, d’autres encore n’apparaissaient que comme des sphères rayonnant la lumière et la couleur, jaillissant comme les bulles d’un verre d’eau gazeuse. Je n’y tenais plus, toute émotion jamais ressentie explosait en moi 10 fois plus puissante. Juste au moment où je pensais m’exprimer afin de poser des questions, l’Etre m’a parlé. Sa voix était un chœur de voix, ni masculine ni féminine, ni forte ni douce, pas profonde mais englobant tout.


Alors que je regardais deux êtres gigantesques et magnifiques, vêtus de capes brillantes, juste à ses côtés, il a dit : « Voici Michel et Gabriel. Michel t’a choisi et Gabriel va t’enseigner la voie. ». Derrière eux, j’ai vu un autre Grand Etre, si beau, mais plus sombre en comparaison, comme la robe déployée qu’il portait. Cet être avait des yeux plaisants mais au regard perçant, l’Etre de Lumière a dit : « Voici celui qui a été chassé. Toi à qui j’ai donné le choix, tu peux aller avec celui que tu préfères. ». J’ai pensé qu’étant donné que j’avais le choix, Michel m’ayant déjà choisi, alors j’allais Le choisir. Il paraissait tellement fort et puissant, comme les autres, mais dans ses yeux luisait un feu qui m’attirait et me captivait.


Les yeux de Gabriel étaient plus doux ils avaient un air plus compréhensif, j’ai pensé : « Oh, à quel point ces Etres sont absolument magnifiques. ». J’ai ensuite regardé l’Etre face à moi, ses yeux étaient pleins d’amour, de chaleur, d’autorité et de persuasion. Il a paru satisfait de mon choix. Il m’a alors dit : « Tu seras mon soldat et tu vas aller avec Michel pendant quelques temps. Gabriel viendra te voir quelquefois. J’enverrai d’autres vers toi et ton fruit ne tombera pas loin de l’arbre au moment de la Récolte. ». Juste à ce moment là j’ai vu 5 Sphères de Lumière. Elles semblaient jouer, tourbillonnant autour de l’Etre et de moi-même. Elles étaient apparues sur le paysage lointain, j’ai remarqué qu’elles avaient toutes la même taille et la même forme, mais avec des tons différents, aussi subtils que les nuances des pétales de rose, sauf une qui était d’un ton bleu. Deux parmi les roses paraissaient exactement semblables, les deux autres comportaient des nuances rouges et oranges plus profondes, avant que je ne puisse poser des questions, Il a parlé :« Celles-ci, comme tout ici proviennent de toi, qui provient de moi, mais elles viendront à toi et tu t’occuperas davantage d’elles. Elles s’envoleront séparément mais se rassembleront au moment de la Récolte. ».


J’ai imaginé que l’Etre parlait peut-être de mes enfants, mais je n’avais que 21 ans, non seulement je n’avais jamais été marié, mais je n’avais pas envisagé de le faire. Je ne comprenais pas comment tout cela pouvait provenir de moi et moi de LUI, c’est alors qu’ est apparu un magnifique plateau de cristal, il chatoyait des couleurs de nombreux arcs-en-ciel. Il s’est soudain brisé en milliers de morceaux, chacun brillant de son propre droit. Très lentement, les morceaux ont commencé à se rejoindre pour reformer le plateau originel, j’ai alors compris ce que l’Etre de Lumière me montrait : nous (les morceaux) constituons le plateau. Je ne suis que l’un de ces milliers de morceaux, comme l’étaient tous ceux que je voyais là-bas, ainsi que ceux qui étaient dans le « Monde ». Mon esprit continuait à réfléchir à la Récolte. Alors que je pensais à ce que cela pouvait signifier, l’Etre a répondu : “Tu vas voir ici les signes qui amèneront la Récolte.".

(Titre rajouté)
Description de la fin des temps


C’est alors que j’ai vu des images apparaître, comme sur des écrans de télévision. Lorsque je regardais dans les écrans, les visions se rassemblaient et fusaient en une image pénétrant mon esprit. J’avais l’impression de subir le recul de l’impact. Ce n’était que des aperçus, mais tellement réalistes, comme s’ils se produisaient juste devant moi dans le présent.


Je ne pouvais pas me détourner, il semble que j’aie alors fait partie de ces visions. Il y a eu des scènes d’hommes en uniforme, tuant d’autres hommes en uniforme. J’ai reconnu certains des insignes, quelques uns appartenaient aux USA.


Il y avait aussi des milliers d’hommes en civil, tuant des milliers d’hommes en civil encore plus nombreux. C’était comme regarder des figurines s’animer, fauchant d’autres figurines, différents pays, différentes nations, différentes religions, différentes armes, différentes décennies, mais toujours résultant en des centaines de milliers de morts et de mourants.


Je voulais sortir de là, je ressentais la souffrance que ces personnes éprouvaient. J’ai demandé à l’Etre pourquoi cela se produisait, combien de temps cela allait-il continuer, l’Etre a répondu « L’homme sera une proie pour l’homme, jusqu’à ce que l’homme prie pour l’homme. ».


La vision suivante concernait des inondations, nombreuses, se déversant sur la terre, sur différents continents, à différentes saisons, à nouveau je marchais au beau milieu, ressentant la force et inhalant l’odeur de la Mort. Des centaines de vies, des hectares et des hectares de cultures étaient perdus, ainsi que des centaines d’animaux d’élevage ou sauvages, flottant vers les abysses.


J’ai ensuite vu des volcans tout autour du monde, entrant en éruption l’un après l’autre. La lave en fusion ensevelissait des villes entières, des villages, avec les gens et les animaux à l’intérieur.


J’ai regardé dans les ruines, j’ai vu qu’il ne restait pas grand chose ce qui avait existé là.
La dernière vision sur l’écran a été celle de tremblements de terre détruisant des zones sur pratiquement tous les continents.


Il y en avait un énorme en Amérique, la plupart des autres se situaient en Europe et en Orient.


A nouveau des milliers de morts, des bâtiments effondrées, un paysage nivelé, je me suis à nouveau tourné vers l’Etre, Il a dit : « Non seulement ce que tu as vu se produira plus encore, mais le temps viendra où tout se passera simultanément, cela arrivera en même temps que les plus grands péchés des hommes. ».


Je n’ai pas eu le temps de poser de questions avant qu’Il ne déclare : « Ils se détourneront de MOI et s’autoproclameront dieux. ». C’est alors que Michel m’a fait signe de le suivre, j’ai alors fait partie de l’Univers, les novas, les soleils, les planètes, tout ce que j’avais regardé depuis la terre peu de temps auparavant, était-ce peu de temps ?


Nous avons voyagé vers le début de tout, la zone interne de l’Univers. D’innombrables planètes tournaient autour d’innombrables soleils, plus nous approchions du centre, plus les galaxies étaient nombreuses. C’était comme le plateau voyez-vous, la plus grande partie se situait au centre après qu’il se soit brisé, les morceaux qui s’étaient brisés en premier avaient été projetés loin du centre, c’est ainsi pour tout dans l’Univers. Tout n’est rien d’autre qu’un cercle dans un cercle entouré d’un cercle. Chaque niveau, chaque dimension n’est qu’une couche de l’origine qui est sans fin. Je contemplais des millions des Sphères pénétrant systématiquement dans les nombreuses planètes devant moi. Elles étaient telles des abeilles voletant de fleur en fleur, pollinisant chacune, l’une après l’autre.


Michel m’a amené plus près, je pouvais maintenant voir qu’un très grand nombre de ces planètes comportaient de la vie, les Sphères se joignaient aux créatures de ces planètes.
Toutes ces créatures n’étaient pas identiques selon les planètes, mais elles avaient des caractéristiques communes, une tête, un corps, des extrémités et les Etres de Lumière les animaient pendant quelques temps.


Note du webmaster : ne soyez pas choqué par ce texte sur la vie extraterrestre car il est tout à fait conforme aux derniers messages de Jésus à JNSR.
Je me demande même si ce message à JNSR n'a pas été donné par Jésus uniquement pour rendre crédible ce témoignage.


Nous repartions du centre à présent, Michel a déclaré que Gabriel allait avoir me fournir d’autres explications que Lui, Michel, voulait que je connaisse, qu’il était satisfait pour les nombreuses fois où Il m’avait appelé afin d’accomplir Ses souhaits, que je remplissais bien mes devoirs. Ses paroles de séparation ont été : « Plus jamais on ne t’oubliera à nouveau. ».


Je suis reparti vers l’endroit où je savais trouver la terre, j’ai observé des comètes et des astéroïdes passant par hasard près de moi ou l’inverse. Les couleurs des nébuleuses étaient impressionnantes. J’ai regardé ces bébés galaxies comme on regarde les formes des nuages sur terre, imaginant à quoi ils ressemblent, celui-ci c’est un bateau, celui-là un oiseau avec des ailes, cet autre une écharpe flottant dans le vent, jusqu’à ce que je reconnaisse la constellation d’ORION, j’ai compris que je m’approchais de ma destination. En dérivant à l’intérieur d’ORION, j’ai remarqué deux corps célestes lumineux fusant parallèlement à son centre, ils ressemblaient à des flèches jumelles propulsées par un archer en direction de cette « bille bleue », chez nous.


Immédiatement, m’est apparue la vision de millions de gens pleurant à cause de la dévastation de secteurs de New York. J’ai éprouvé une sensation étrange que je n’avais jamais connue auparavant, j’ai pensé que c’était peut-être dû au fait que j’ai grandi dans cette ville. J’ai vu un énorme tremblement de terre, de magnitude 8,6, dans un endroit appelé EUREKA.


Un radio amateur ou un speaker de la radio dirigeait des milliers de personnes émigrant de zones à désastres fréquents vers des endroits sûrs. Une station spatiale a semblé tomber du ciel à cause d’une explosion interne.


Des missiles étaient simultanément tirés dans l’espace depuis plusieurs nations. J’avais cru que l’Etre de Lumière m’avait montré tout ce qu’il y avait à voir, mais là, c’était différent, plus fort et il n’y avait pas préalablement d’écran comme auparavant.


Gabriel est apparu à mes côtés, j’ai cru que c’était parce que je tremblais, mais c’était pour expliquer la vision galactique qui s’étalait maintenant devant moi, ma galaxie. Le soleil était en expansion et crachait d’énormes boules de plasma, plus qu’il ne l’avait jamais fait dans le passé, en direction même du plan orbital des planètes. Je ne pouvais quitter la terre des yeux, regardant les effets que ces éruptions avaient sur terre, une grande masse est passée près de moi, plus grande que toutes les planètes que je connaissais, tandis qu’elle passait,


(Titre rajouté)
Création de la nouvelle terre


j’ai vu la terre osciller follement, comme une toupie en fin de giration. La rotation a cessé puis elle a repris lentement mais elle était inclinée maintenant,


j’ai été entraîné plus près comme par un zoom. Les nuages de cendre, qui avaient englouti la terre, se sont éclaircis et, comme un morceau de métal cloué que l’on arrache, j’ai vu les océans commencer à monter, d’abord le Pacifique, le long de la « ceinture de feu », puis les autres, de façon synchrone.


Alors que les eaux passaient sur les terres émergées, celles-ci ont commencé à s’enfoncer sous la pression supplémentaire des eaux.


Lorsque les pressions ont compensé la rotation de l’axe qui se modifiait, la terre n’était plus semblable à ce qu’elle avait été quelques temps auparavant.
Elle était plus neuve, plus propre, plus belle avec des verts plus profonds et des bleus plus clairs.


Certaines terres émergées paraissaient similaires à celles de quelques autres planètes que je venais de visiter avec Michel.
Il y avait des gens sur cette terre, ils semblaient plus heureux et plus satisfaits, bien qu’ils aient paru vivre à la manière des peuples premiers. Des villes, construites dans l’antiquité et submergées par les océans étaient maintenant peuplées par les survivants de ce nouveau monde.


J’ai vu des tribus s’unir à d’autres tribus et de petites nations se former. Mais c’est ce que je ne voyais plus qui a fait tressaillir mon cœur. Il n’y avait plus de guerres, une paix et un bonheur authentiques était finalement advenus pour l’humanité.


Gabriel m’a alors dit que c’était Son message, il me fallait le ramener, faire savoir à autrui qu’il y a peu à redouter, car la terre persistera éternellement, à l’image de toutes les planètes que j’avais visitées.


Je dois dire à ceux du monde de regarder ORION, ils sauront quand un nouveau monde adviendra pour eux.


(Titre rajouté)
L'enlèvement


Je Lui ai demandé « Que se passera-t-il pour les autres sur terre, pendant ce changement ? ».
Gabriel m’a répondu que tous seront relevés, certains seront élevés plus que d’autres et ne jouiront plus du monde physique, tandis que d’autres seront laissés sur terre pour renouveler et reconstruire le physique, eux aussi seront d’une élévation plus grande que tous ceux qui vivent ici actuellement !


Je me suis à nouveau retrouvé face à l’Etre de Lumière Doré, les 5 sphères bondissant toujours autour de Lui. Je voulais rester, explorer ce royaume avec tous les autres êtres de lumière, mais on m’a dit que je ne le pouvais pas. J’avais été amené là pour retourner dire à autrui ce qui allait venir après moi, que s’ils répandaient l’Amour qu’ils avaient amenés avec eux dans le monde physique, ils sauraient que leur Créateur les attends impatiemment.


L’Etre m’a répondu que si jamais je devais me poser les questions du cœur ou de l’esprit, alors Il y répondrait, il me suffisait de regarder en moi-même, car c’est là qu’Il allait demeurer. Depuis ce moment il me suffit de penser qu’il en est ainsi, il en sera ainsi car je saurai la vérité éternellement.


Il m’a été dit qu’il restait beaucoup de travail à faire, qu’Il avait établi un chemin de rocailles devant moi, je devais les écarter pour passer. Nombreux sont ceux qui seront mis sur ma route, que ma présence pourra aider, pour d’autres plus nombreux, je ne le pourrai pas, mais je ne dois pas les écarter à tort, car aucune âme ne doit être perdue en mon cœur.


J’ai demandé comment je pourrai le savoir, mais avant de recevoir une réponse j’ai été propulsé dans le tunnel obscur, comme un mouton dans un aspirateur, avec autant de maîtrise qu’un train de marchandise devenu fou.



(Titre rajouté)
Fin de l'expérience


Je me suis réveillé face à une infirmière qui m’enlevait, en grattant, les croûtes de sang du côté droit de la tête. Mon corps était tourmenté par la douleur. J’ai crié contre cette infirmière à cause de ce que je prenais pour un manque de compassion, une expression de choc s’est peinte sur son visage : « Oh mon Dieu, bon retour chez nous marin. Nous étions sûr que vous nous quittiez. ». Je lui ai demandé où je me trouvais et depuis combien de temps, elle a répondu : « Cela fait maintenant sept jours que vous étiez dans le coma. On a cru que vous étiez mort sur la table d’opération et on allait vous envoyer à la morgue lorsque l’infirmier assistant a remarqué un mouvement sous le drap, il vous a ramené précipitamment au bloc.


Le médecin vous a ausculté, il a été stupéfait de découvrir que vos signes vitaux revenaient à la normale, mais ce qu’il a vraiment trouvé renversant, c’est que la croûte dure, qui s’était formée sur le trou de votre tête, semblait avoir scellé la plupart des dommages. Il a décidé qu’il était inutile de vous mettre une plaque d’acier dans la tête, elle avait en effet suffisamment guéri toute seule pendant le temps où vous étiez parti. ». « Vous voulez dire que l’infirmier qui m’a recousu la main au bloc opératoire m’a sauvé la vie ? ». Elle a répondu « Oui, mais comment avez-vous su qu’il vous a recousu la main ? Vous avez été inconscient pendant tout le temps où vous étiez au bloc, vous n’avez jamais repris connaissance jusqu’à maintenant. ».
Si seulement elle avait su toutes les choses que je connaissais de cette période, elle aurait sûrement été en état de choc. J’ai pris la brosse et la serviette de ses mains en disant que j’allais finir le travail pour elle, elle m’a remercié et dit qu’elle allait prévenir les médecins que j’étais vivant et conscient ! J’ai jeté un coup d’œil au dortoir, j’ai vu plusieurs marins et un Marine allongés dans leurs lits respectif.


Le Marine me paraissait familier, c’est lui qui était le plus proche de mon lit. Il a souri en disant : « Eh monsieur Chuck (c’est le surnom qu’on m’a donné outre-mer), tu as manqué une sacrée fiesta la semaine dernière. ». J’ai répondu « C’est ce qu’on dit, mais tu aurais dû voir celle où je suis allé, ça a vraiment décoiffé. ». Il m’a informé que j’étais passé dans les journaux locaux, une photo de ce qui restait de ma voiture se trouvait en deuxième page. Il a ensuite dit : « Je parie que tu es content parce qu’ils vont signer ton bon de sortie et pas ton certificat de décès comme ils ont failli le faire. ». J’ai plaisanté en disant : « Ouais, tu sais ces docteurs de la Marine, les paperasses, ils signeraient n’importe quoi pour obtenir une permission. ». Le médecin est finalement arrivé et il a commencé à m’ausculter. Il paraissait vraiment intéressé mais stupéfait de mon rétablissement, semble-t-il miraculeux.


Il m’a d’abord examiné le côté de la tête, il m’a ensuite passé les mains sur les bras et les jambes. Il m’a demandé si je pouvais me lever après m’avoir servi le truc des médecins : « Regardez mes doigts, combien y en a-t-il ? ». J’ai sauté du lit, il est resté sous le choc. Il m’a demandé si je pouvais lever les bras au dessus de la tête (pensant que je ne le pouvais pas), lorsque je l’ai fait, il m’a demandé si je pouvais lentement toucher mes orteils (ce que j’ai fait), il m’a ensuite fait asseoir sur le lit et il a commencé à me parler. Il m’a dit que j’étais un cas médical miraculeux. Non seulement je n’étais pas censé survivre à la perte de sang massive, mais le traumatisme crânien aurait dû au moins faire de moi un légume. Il a également dit que mes blessures aux jambes et aux bras auraient dû me clouer à l’infirmerie pendant encore deux ou trois semaines. Pourtant, j’étais là, tout fonctionnait bien, en fait j’étais comme neuf, pas même de marques noires ou bleues pour indiquer ce que mon corps avait enduré. Il a dit qu’il devait admettre que c’était vraiment une merveille, quand j’ai demandé si je pouvais être rendu au service actif, il a répondu qu’il ne voyait vraiment aucune raison de refuser. Il a signé le bon de sortie de l’hôpital, je suis retourné à mon unité le lendemain.


C’était bon de revenir parmi les vivants, mais je savais que j’étais allé dans un endroit de loin meilleur que tous les endroits où j’irais jamais sur terre. Je me suis souvenu de tout ce qui m’était arrivé dans cet autre endroit mais je n’en ai rien dit, en effet, le simple fait de mentionner que j’avais été mort et les gens se vissaient le doigt dans la tête dès qu’ils pensaient que je les voyais pas, parfois je ne regardais pas, mais je le savais.

Le récit de Vie Après la Mort de Lou Famoso, dans un poème écrit en 1963, juste après sa libération de la Marine US.

mardi 10 novembre 2009

lundi 9 novembre 2009

Dieu ou vide



Un texte de frère antoine.

{{ Il y a plein de dieux, des faux des vrai.
Pour distinguer le vrai des faux, il n'y a pas à s'occuper des dieux.
Ni du vrai non plus.
Il y a à faire le vide de tout, y compris des dieux. Car, une fois le total vide fait, ce qui demeure est le vrai Dieu.
Il est qualifié de Béatitude.}}
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{I} la philosophie divine dans le foi Baha'ie (Audio)

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{II} la philosophie divine dans la foi Baha'ie (audio)

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{III} la philosophie divine dans la foi baha'i (Audio)

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L'oeuvre de Baha'u'llah représente une des rares tentatives depuis plusieurs siècles de faire sortir la philosophie d'une problématique née de l'affrontement entre Aristote et Platon, entre l'idéalisme platonicien dont on suit la postérité jusqu'à Hegel, et le pragmatisme réaliste d'Aristote qui imprègne la plus grande part de la philosophie du XXe siècle, entre les philosophies de la transcendance et les philosophies de l'immanence.
Ce faisant,
Baha'u'llah assigne à la philosophie une nouvelle tâche; celle de faire la synthèse entre les différents modes de connaissance de l'homme, entre la connaissance intuitive propre à son intériorité et à sa vie spirituelle, et la connaissance discursive propre à la connaissance empirique et scientifique.
Car finalement, le but de la philosophie n'est rien d'autre que de permettre à l'homme de connaître la réalité de l'univers et de se connaître lui-même.
En ce sens, le but de la philosophie n'est pas différent de celui de la religion et de la science.
La philosophie permet de rendre la religion intelligible à la science et la science intelligible à la religion, et de créer entre elles un rapport dialectique fécond, capable d'engendrer toujours plus d'intelligibilité, afin que la science ne tombe dans le bourbier du matérialisme, que la spiritualité ne se perde dans les marécages du subjectivisme, et que la tradition religieuse ne se fossilise dans une forme quelconque d'intégrisme aveugle et destructif de l'intériorité de l'homme.
Tenter de retrouver cette philosophie de Baha'u'llah n'est pas une mince affaire, car l'oeuvre de Baha'u'llah est de nature essentiellement mystique.
Elle parle au coeur avant de parler à la raison. Elle s'affirme elle-même impénétrable à celui qui ne se sera pas engagé dans la voie de sa transformation intérieure. De plus, cette oeuvre bouleversante fut rédigée en persan et en arabe à une époque où ces langues ne disposaient pas encore de la terminologie moderne dont elles sont aujourd'hui dotées, et elle s'exprime dans un style proche des conventions littéraires du temps et dans un langage marqué par des siècles d'une culture qui aux yeux de bien des occidentaux paraît aujourd'hui désuet. Le résultat est que le lecteur qui ouvrirait pour la première fois un ouvrage de Baha'u'llah, et ignorant sa méthode toute intuitive et quasi "gnostique" d'exposer les choses, pourrait croire qu'il s'agit encore là d'un de ces livres de spiritualité orientale qui n'apprennent rien de bien nouveau.
Le résultat risque d'être pire s'il s'agit d'un spécialiste de la littérature persane ou arabe, car il serait immédiatement tenté d'interpréter ces Écrits dans la ligne de ce qu'il sait du vocabulaire et de la phraséologie des écoles philosophiques musulmanes et ignorer ainsi la problématique nouvelle évoquée par Baha'u'llah.
Cependant, nul ne peut rester insensible à la beauté poétique de l'écriture de Baha'u'llah.


Une étude deJean-Marc Lepain
Une émission des archives de Fréquence19
...

Certitude ombilicale



L'enfant dans le sein de sa mère ne croit pas explicitement en la maternité dans sa mère.
Il en a la certitude ombilicale.
On peut bien ne pas croire que Jésus est fils de Dieu théologiquement et cependant en avoir la certitude ombilicale.
C'est-à-dire que, vivant en fils,
j'affirme la paternité et maternité divine.
C'est cela affirmer que Jésus, fils de l'homme,
est fils de Dieu.
L'autre manière est moyen pour celle-ci.
Et pratiquement,
c'est la certitude ombilicale qui béatifie, nourrit, entretient, vêt,
tandis que ceux qui ne possèdent que la croyance théologique sont obligés de travailler pour vivre eux-mêmes et faire des mots croisés dans les moments d'ennui.
Car la croyance théologique ne nourrit pas, ne vêt pas, ne béatifie pas et ne fait des caresses que par intervalles.

Ainsi ce termine le texte de Frère Antoine
(cistercien)
ermite à Roquebrune-sur-Argens